Le mythique album de Lou Reed Berlin sorti en 1973, qui racontait l'errance d'un couple de drogués, Caroline et Jim, a toujours été considéré comme son chef d'oeuvre. Berlin, 33 ans plus tard, est joué pour la première fois en concert à Brooklyn par Lou Reed et filmé par Julian Schnabel.
William Kentridge commence à peindre des traits noirs incurvés qui forment la silhouette d’un cheval, mais seulement d’un point de vue unique. Il échange avec son double, qui est assis sur un grand cheval de bois. L’artiste et des collaborateurs se mettent à travailler sur une sculpture abstraite.
Se remémorant le mythe de Persée tuant son grand-père par accident que lui racontait son père, William Kentridge médite sur l’inéluctabilité de la destinée. Il s’intéresse à l’histoire de la sibylle de Cumes, qui révélait aux gens leur destin à partir de feuilles tombées d’un arbre.
Kentridge recrée des répétitions de ses performances antérieures. Il récite un poème avec les artistes Hamilton Dlamini, Mncedisi Shabangu, Nhlanhla Mahlangu et Mica Manganye, puis ils lisent la lettre que John Chilembwe envoya au Nyasaland Times en 1915 en faveur de l’égalité des statuts au Malawi.
Dans ce documentaire, Susan, veuve de Nicholas Ray, passe à la loupe la relation tumultueuse de son défunt mari avec Hollywood, son exil délibéré en Europe et son éventuel retour en Amérique.
Erasmo Chambi, un immigrant bolivien, survit en périphérie de Buenos Aires. Il donne des spectacles de catch dans des clubs locaux et transporte un ring instable, qu’il a fabriqué lui-même. Dans son pays, il était El Ciclon, un catcheur légendaire. À présent, il entraîne son fils pour lui succéder.
“Mon film n’est pas un documentaire. Mon film n’est pas sur les Juggalos. Il EST un Juggalo !”, explique le réalisateur de ce film arty en diable. Les Juggalos en question sont les fans de Insane Clown Posse, l’un des groupes de hip-hop les plus radicaux des Etats-Unis.
L’artiste Charlie Shackleton réalise qu’il peut tromper le cerveau humain pour qu’il détecte des images en 3D sans utiliser deux caméras. Il explore l’histoire du cinéma dans ses profondeurs cachées, étudiant le travelling dans divers films, comme les œuvres de Chantal Akerman et Stanley Kubrick.
Docu-fiction sur un groupe soudé de jeunes Bulgares qui se prostituent à Vienne pour envoyer de l'argent à leur famille et reconstruire un hypothétique avenir. Ils discutent clients, argent, s'ennuient, jouent au billard, dansent dans l'espace réduit des bars dans lesquels ils travaillent. Entre fantasme et réalité.
William Kentridge médite sur l’optimisme de la création — même dans une situation désespérée, des gens se réuniront pour jouer, créer et chanter. Avec une fanfare, il mène une procession qui sort de son studio pour s’enfoncer dans Johannesburg. Mais lui et son double finiront-ils par s’entendre ?
William Kentridge explore la réalisation d’un autoportrait comme moyen de se connaître soi-même. Il accueille aussi la danseuse Dada Masilo dans son studio. Tandis qu’il entreprend de se dessiner à l’aide d’un pinceau fixé à un bâton, son double observe de loin le résultat imparfait prendre forme.
William Kentridge s’interroge sur la façon dont la mémoire se lie aux lieux en dessinant sur deux grandes feuilles blanches un paysage colonial fictif semblable à ceux accrochés aux murs de la salle à dîner de son enfance. Pendant ce temps, son double reproduit ce qu’il a vraiment vu à Johannesburg.
De petites marionnettes de papier et des acteurs portant un masque dansent inlassablement dans un musée soviétique fictif tandis que William Kentridge raconte la création de son installation de 2022 Oh to Believe in Another World, conçue en réponse à la Dixième symphonie de Dmitri Chostakovitch.
En hiver, à Beyrouth, Lili et Michel se rencontrent, ou peut-être se retrouvent… Leur relation se précise et se délite. Couple improbable entre deux époques, entre un passé et un futur qui semblent pouvoir s’intervertir, ils sont en quête d’un souvenir incertain.
À l'approche de la campagne des élections de 1996, Avi Mograbi décide de réaliser un documentaire autour d'une figure politique à la fois mal-aimée et admirée, ancien ministre d'État et général légendaire de l'armée, Arik Sharon. Ayant refusé, pour des raisons morales et politiques de servir lors de la guerre du Liban en 1982, initiée par la ministre de la Défense, Arik Sharon, Mograbi possède un point de vue très "personnel" sur celui-ci. En cours de tournage, Magrabi modifie son regard sur Sharon. À sa grande surprise, il le trouve très sympathique.
La K Pop – la pop Coréenne – fait miroiter un glamour souvent aseptisé, peuplé de créatures irréelles, presque inhumaines. Dans un tourbillon de répétitions, d’enregistrements, de séances photo, de tournages de clips et de plateaux télé, les 9 filles sont soumises à un entraînement quasi militaire.
Regorgeant de citations emblématiques qui façonnèrent le lexique queer, l’incontournable documentaire de Jennie Livingston capture la joie vivace comme la précarité déchirante de la ball culture new-yorkaise des années 1980, où les fantasmes devenaient réalité.
Bienvenue au club ! Wim Wenders nous offre là un véritable bain de jouvence musical et cinématographique en nous entraînant à La Havane, à la découverte de ces fameux musiciens cubains légendaires, les "Super Abuelos" d'environ 90 ans. L'initiateur du projet, c'est le guitariste Ry Cooder (compositeur de Paris Texas, du même Wenders) parti en 1996 à la recherche des vieilles gloires de la musique cubaine. Enthousiasmé par l'aventure, le réalisateur l'accompagne lors d'un second voyage.
L’artiste sud-africain William Kentridge explore sa vie dans son atelier, qu’il imagine comme une tête hypertrophiée où de nombreux dialogues ont lieu entre l’artiste et lui-même. Il commence par interviewer son double et, bientôt, le studio se retrouve peuplé de diverses versions de Kentridge.
Documentaire autour des circonstances du meurtre du critique Alexis Tioseco et de sa compagne Nika Bohinc à Quezon City en 2009, à travers le témoignage d’un ami, capté en une seule et longue prise, et relatant la tragédie. Un poignant hommage du cinéaste à ce couple d’amoureux du cinéma.
En décembre 1969, le légendaire Thelonious Monk termine sa tournée européenne à Paris. Avant le concert, il apparaît à la télé française pour jouer et s’entretenir avec le pianiste de jazz Henri Renaud. Redécouvertes récemment, ces images révèlent les divergences entre les deux artistes.