Qui sont May et Fusako Shigenobu ? Fusako, leader d’un groupuscule de gauche, l’Armée Rouge Japonaise, impliquée dans des opérations terroristes, s’est cachée pendant près de 30 ans à Beyrouth. May, sa fille, née au Liban, n’a découvert le Japon qu’à 27 ans, après l’arrestation de sa mère en 2000.
“Mon film n’est pas un documentaire. Mon film n’est pas sur les Juggalos. Il EST un Juggalo !”, explique le réalisateur de ce film arty en diable. Les Juggalos en question sont les fans de Insane Clown Posse, l’un des groupes de hip-hop les plus radicaux des Etats-Unis.
Le mythique album de Lou Reed Berlin sorti en 1973, qui racontait l'errance d'un couple de drogués, Caroline et Jim, a toujours été considéré comme son chef d'oeuvre. Berlin, 33 ans plus tard, est joué pour la première fois en concert à Brooklyn par Lou Reed et filmé par Julian Schnabel.
Dans ce documentaire, Susan, veuve de Nicholas Ray, passe à la loupe la relation tumultueuse de son défunt mari avec Hollywood, son exil délibéré en Europe et son éventuel retour en Amérique.
Se remémorant le mythe de Persée tuant son grand-père par accident que lui racontait son père, William Kentridge médite sur l’inéluctabilité de la destinée. Il s’intéresse à l’histoire de la sibylle de Cumes, qui révélait aux gens leur destin à partir de feuilles tombées d’un arbre.
De petites marionnettes de papier et des acteurs portant un masque dansent inlassablement dans un musée soviétique fictif tandis que William Kentridge raconte la création de son installation de 2022 Oh to Believe in Another World, conçue en réponse à la Dixième symphonie de Dmitri Chostakovitch.
William Kentridge commence à peindre des traits noirs incurvés qui forment la silhouette d’un cheval, mais seulement d’un point de vue unique. Il échange avec son double, qui est assis sur un grand cheval de bois. L’artiste et des collaborateurs se mettent à travailler sur une sculpture abstraite.
William Kentridge s’interroge sur la façon dont la mémoire se lie aux lieux en dessinant sur deux grandes feuilles blanches un paysage colonial fictif semblable à ceux accrochés aux murs de la salle à dîner de son enfance. Pendant ce temps, son double reproduit ce qu’il a vraiment vu à Johannesburg.
Quand William Kentridge explore la métamorphose, les sons apparaissent sous forme de peinture, une ombre se change en sculpture, le temps se transforme en pellicule et une tache abstraite devient une image, tandis que Joanna Dudley et Ann Masina interprètent un mythe des Métamorphoses d’Ovide.
Kentridge recrée des répétitions de ses performances antérieures. Il récite un poème avec les artistes Hamilton Dlamini, Mncedisi Shabangu, Nhlanhla Mahlangu et Mica Manganye, puis ils lisent la lettre que John Chilembwe envoya au Nyasaland Times en 1915 en faveur de l’égalité des statuts au Malawi.
William Kentridge médite sur l’optimisme de la création — même dans une situation désespérée, des gens se réuniront pour jouer, créer et chanter. Avec une fanfare, il mène une procession qui sort de son studio pour s’enfoncer dans Johannesburg. Mais lui et son double finiront-ils par s’entendre ?
William Kentridge explore la réalisation d’un autoportrait comme moyen de se connaître soi-même. Il accueille aussi la danseuse Dada Masilo dans son studio. Tandis qu’il entreprend de se dessiner à l’aide d’un pinceau fixé à un bâton, son double observe de loin le résultat imparfait prendre forme.
Erasmo Chambi, un immigrant bolivien, survit en périphérie de Buenos Aires. Il donne des spectacles de catch dans des clubs locaux et transporte un ring instable, qu’il a fabriqué lui-même. Dans son pays, il était El Ciclon, un catcheur légendaire. À présent, il entraîne son fils pour lui succéder.
Docu-fiction sur un groupe soudé de jeunes Bulgares qui se prostituent à Vienne pour envoyer de l'argent à leur famille et reconstruire un hypothétique avenir. Ils discutent clients, argent, s'ennuient, jouent au billard, dansent dans l'espace réduit des bars dans lesquels ils travaillent. Entre fantasme et réalité.
En hiver, à Beyrouth, Lili et Michel se rencontrent, ou peut-être se retrouvent… Leur relation se précise et se délite. Couple improbable entre deux époques, entre un passé et un futur qui semblent pouvoir s’intervertir, ils sont en quête d’un souvenir incertain.
La détérioration d'une petite communauté de l'île de Fogo contraint ses habitants à partir. Des lieux autrefois occupés par des humains prennent maintenant part à un véritable paysage de toundra. En dépit de leur avenir, certains résidents décident de rester, s'accrochant à leurs souvenirs et pleurant leur passé, lorsque la vie à Fogo était bien différente.
La K Pop – la pop Coréenne – fait miroiter un glamour souvent aseptisé, peuplé de créatures irréelles, presque inhumaines. Dans un tourbillon de répétitions, d’enregistrements, de séances photo, de tournages de clips et de plateaux télé, les 9 filles sont soumises à un entraînement quasi militaire.
Vienna’s Prater is an amusement park and a desire machine. No mechanical invention, no novel idea or sensational innovation could escape incorporation into the Prater. The diverse story-telling in Ulrike Ottinger’s film “Prater” transforms this place of sensations into a modern cinema of attractions. The Prater’s history from the beginning to the present is told by its protagonists and those who have documented it, including contemporary cinematic images of the Prater, interviews with carnies, commentary by Austrians and visitors from abroad, film quotes, and photographic and written documentary materials. The meaning of the Prater, its status as a place of technological innovation, and its role as a cultural medium are reflected in texts by Elfriede Jelinek, Josef von Sternberg, Erich Kästner and Elias Canetti, as well as in music devoted to this amusement venue throughout the course of its history.
À l'approche de la campagne des élections de 1996, Avi Mograbi décide de réaliser un documentaire autour d'une figure politique à la fois mal-aimée et admirée, ancien ministre d'État et général légendaire de l'armée, Arik Sharon. Ayant refusé, pour des raisons morales et politiques de servir lors de la guerre du Liban en 1982, initiée par la ministre de la Défense, Arik Sharon, Mograbi possède un point de vue très "personnel" sur celui-ci. En cours de tournage, Magrabi modifie son regard sur Sharon. À sa grande surprise, il le trouve très sympathique.
L’artiste sud-africain William Kentridge explore sa vie dans son atelier, qu’il imagine comme une tête hypertrophiée où de nombreux dialogues ont lieu entre l’artiste et lui-même. Il commence par interviewer son double et, bientôt, le studio se retrouve peuplé de diverses versions de Kentridge.