Rome, 1968. L’artiste Pino Pascali décède à l’apogée de sa carrière. 50 ans plus tard, le Musée Pascali, dans les Pouilles natales de Pino, achète et expose l’une de ses œuvres. Des photos prises par lui et des plus récentes de Pino Musi racontent l’histoire du retour aux origines d’une œuvre d’art.
Entouré de cochons et de poules, Zivan n’a qu’un seul but, qui tourne à l’obsession : organiser la sixième édition de son festival rock. Depuis cinq ans, il parvient à fédérer ses amis et quelques groupes locaux.
Dans cet essai sur le sentiment d’appartenance et l’exil, Lawlor et Molloy prennent comme point de départ la réalisation d’un biopic sur Ambrose O’Higgins, vice-roi du Pérou et gouverneur de la capitainerie générale du Chili au 18e siècle et nous emmènent en Irlande, au Chili, à New York et à Cadix.
Un film dramatique est un long-métrage dont la production a débuté il y a quatre ans. Vinge-et-un élèves du collège Dora Maar, situé à cheval entre Saint-Denis et Saint-Ouen, en sont à la fois les sujets, les acteurs et les auteurs. Questionnant la nature du médium cinématographique à travers sa découverte par les collégiens, le film donne à voir la façon dont ces derniers produisent leurs propres images, et renversent les représentations habituelles de ces quarties dits "sensibles".
Le portrait intime d’un Yemen en pleine révolution vu à travers les yeux de Kais, guide touristique et témoin éclairé des changements qui s’opèrent dans le pays. Le film offre d’intenses moments de réflexion sur la perte, la colère et l’espoir qui constituent le long chemin vers la liberté.
Les femmes indigènes de Mesoamerica préservent une technique ancestrale de métier à tisser, pré-hispanique. Ce film est comme un tissage de gestes et de personnalités, entre un foyer, un musée archéologique et une coopérative de tisserands.
Un hommage des cinéastes et des critiques mondiaux autour du nouveau cinéma taïwanais dans les années 80.
Un soldat hongrois s’enfuit vers l’Ouest dans les années 1950. En 1990, le fils d’un soldat américain fait le chemin inverse. Leur route se croise à Bogota, en Colombie, où ils deviennent amis, échangeant l’un et l’autre les souvenirs de leur pays natal à différentes périodes de l’histoire.
Ce documentaire franc (et souvent dérangeant) se compose d’interviews avec sept hommes de grades variés, portant sur les atrocités qu’ils ont commises (ou ordonnées) durant la guerre civile du Liberia. Le film interroge la nature de la violence moderne et une conception essentialiste de la guerre.
Carmen vit chichement, mais en paix, sur le lopin que son mari a payé de sa vie en militant dans un mouvement de paysans sans-terres. Juan, tout chamane qu’il soit, est affligé d’une hernie que ses incantations ne peuvent soigner, et tombe sous la coupe de charlatans qui lui refourguent des compléments nutritionnels en guise de médicament. Voici la "jungle moderne" qui apparaît sous nos yeux incrédules. Car en payant leurs protagonistes parce qu’ils "travaillent" pour leur film, et en ne cachant rien de cette relation en partie vénale, Fairbanks et Kak parviennent à congédier d’un seul geste de cinéma le mythe, cher à une certaine ethnologie occidentalocentrée, de l’indigène "pur" désormais placé sous l’emprise définitive de l’acculturation capitaliste occidentale.
Un portrait de plusieurs personnes travaillant et vivant dans l’une des rues les plus actives et bruyantes du centre-ville de Mexico. Un film au croisement du documentaire micro-social et de la symphonie urbaine.
« L’Abkhazie est un paradoxe : un pays au sens physique du terme, avec ses frontières, son gouvernement, son drapeau et sa langue, mais un État qui n’existe pas légalement puisque pendant près de vingt ans aucune autre nation ne l’a reconnu. L’Abkhazie existe donc sans exister » E.B.
À 40 ans, la belle Marianna vient de traduire ses parents en justice pour pouvoir officiellement changer de sexe. Face au risque de perdre les êtres qu’elle aime le plus au monde – sa famille, elle doit apprendre à vivre avec la douleur des sacrifices qu’exige l’accès à soi-même. Le film de Karolina Bielawska, d’une grande sensibilité, montre la valeur inestimable de la liberté.
The Endless Film, fait à partir de films argentins inachevés, est une histoire parallèle du cinéma: un essai construit tel un Frankenstein cinématographique, qui redonne vie à des images délaissées qui semblaient inutiles.
La musique joue, les verres sont remplis et les dernières barrières tombent. Roshell et Lili tiennent un club transformiste à Mexico, où les hommes de tous âges et de toutes les couches sociales viennent regarder, flirter ou apprendre comment se travestir.
Zuhdi Al Adawi, un artiste palestinien emprisonné en territoires occupés, utilise son art comme moyen d’expression. Pour accomplir son œuvre, il est aidé par sa famille et le reste de la communauté.
Les Philippines font face chaque année à une moyenne de vingt à vingt-huit typhons : c’est le pays au monde le plus frappé par les tempêtes. L’an dernier, c’est le typhon Yolanda (Haiyan), considéré comme la tempête la plus violente de l’histoire, qui est venu s’abattre sur le pays…
Le musicien allemand Alexander Hacke se promène avec son studio d’enregistrement mobile pour immortaliser la diversité musicale d’Istanbul et construire un portrait de la musique turque, qui couvre un large spectre allant du rock et de l’arabesque classique à l’électro et au hip-hop.
En 1964, le transport de la plus grande pierre taillée des Amériques, de San Miguel de Coatlinchán au muséum national d’anthropologie de Mexico, a été une impressionnante prouesse d’ingénierie. L’extraction du monolithe a déclenché une rébellion dans la ville, conduisant à l’intervention de l’armée.
The time of exposure is the life span of an object in frame. In this regard, no photo is just a two-dimensional graphic composition - it always has the third, temporal dimension. A photo is a time carrier, the vessel of memory... But whose memory? Of the Face or the Thing or the Landscape which are still on the photo? Of the photographer? A
C’est caméra à la main que Bill et Turner Ross retournent dans leur ville natale de Sidney, Ohio (code postal 45365) pour neuf mois. Les histoires d’un père et de son fils, de policiers et de criminels, d’élus et de leurs électeurs fusionnent en une mosaïque de visages, de lieux et d’événements.