Des documents audiovisuels rassemblés par la cinéaste Fox Maxy sur une décennie, dont des images documentaires, des extraits de programmes télévisés et de l’animation — parfois superposés — sont présentés en un collage qui explore les thèmes de la violence sexuelle, de la communauté et du bonheur.
Filmé vers 1965, ce faux documentaire ahurissant du sultan de l’obscène Joseph P. Mawra ne recule devant rien pour exposer la « détresse » lesbienne. Bien entendu, il ne s’agit là que d’un grindhouse destiné aux pervers — mais aussi d’un document incroyable sur le Greenwich Village de l’époque.
Les mille yeux du Docteur Tscherkassky se sont arrêtés sur une image des débuts du cinéma: un photogramme de LA SORTIE DES OUVRIERS DE L’USINE LUMIÈRE à Lyon se transforme en images surprenantes, dégagées de leur signifié.
L’artiste sud-africain William Kentridge explore sa vie dans son atelier, qu’il imagine comme une tête hypertrophiée où de nombreux dialogues ont lieu entre l’artiste et lui-même. Il commence par interviewer son double et, bientôt, le studio se retrouve peuplé de diverses versions de Kentridge.
L’artiste Charlie Shackleton réalise qu’il peut tromper le cerveau humain pour qu’il détecte des images en 3D sans utiliser deux caméras. Il explore l’histoire du cinéma dans ses profondeurs cachées, étudiant le travelling dans divers films, comme les œuvres de Chantal Akerman et Stanley Kubrick.
William Kentridge médite sur l’optimisme de la création — même dans une situation désespérée, des gens se réuniront pour jouer, créer et chanter. Avec une fanfare, il mène une procession qui sort de son studio pour s’enfoncer dans Johannesburg. Mais lui et son double finiront-ils par s’entendre ?
William Kentridge explore la réalisation d’un autoportrait comme moyen de se connaître soi-même. Il accueille aussi la danseuse Dada Masilo dans son studio. Tandis qu’il entreprend de se dessiner à l’aide d’un pinceau fixé à un bâton, son double observe de loin le résultat imparfait prendre forme.
William Kentridge s’interroge sur la façon dont la mémoire se lie aux lieux en dessinant sur deux grandes feuilles blanches un paysage colonial fictif semblable à ceux accrochés aux murs de la salle à dîner de son enfance. Pendant ce temps, son double reproduit ce qu’il a vraiment vu à Johannesburg.
De petites marionnettes de papier et des acteurs portant un masque dansent inlassablement dans un musée soviétique fictif tandis que William Kentridge raconte la création de son installation de 2022 Oh to Believe in Another World, conçue en réponse à la Dixième symphonie de Dmitri Chostakovitch.
William Kentridge commence à peindre des traits noirs incurvés qui forment la silhouette d’un cheval, mais seulement d’un point de vue unique. Il échange avec son double, qui est assis sur un grand cheval de bois. L’artiste et des collaborateurs se mettent à travailler sur une sculpture abstraite.
Se remémorant le mythe de Persée tuant son grand-père par accident que lui racontait son père, William Kentridge médite sur l’inéluctabilité de la destinée. Il s’intéresse à l’histoire de la sibylle de Cumes, qui révélait aux gens leur destin à partir de feuilles tombées d’un arbre.
Kentridge recrée des répétitions de ses performances antérieures. Il récite un poème avec les artistes Hamilton Dlamini, Mncedisi Shabangu, Nhlanhla Mahlangu et Mica Manganye, puis ils lisent la lettre que John Chilembwe envoya au Nyasaland Times en 1915 en faveur de l’égalité des statuts au Malawi.
Quand William Kentridge explore la métamorphose, les sons apparaissent sous forme de peinture, une ombre se change en sculpture, le temps se transforme en pellicule et une tache abstraite devient une image, tandis que Joanna Dudley et Ann Masina interprètent un mythe des Métamorphoses d’Ovide.
En décembre 1969, le légendaire Thelonious Monk termine sa tournée européenne à Paris. Avant le concert, il apparaît à la télé française pour jouer et s’entretenir avec le pianiste de jazz Henri Renaud. Redécouvertes récemment, ces images révèlent les divergences entre les deux artistes.
Les soirées Shakedown étaient organisées par et pour les femmes noires de Los Angeles où danses érotiques et stripteases étaient présentés pour la scène lesbienne de la ville. La clientèle glissait des billets dans les culottes des danseuses tout en célébrant sa sexualité au rythme du hip-hop.
Antonia est une chanteuse lyrique à la beauté sombre et exubérante. Après une tentative de suicide, et la rupture de tous ses liens familiaux, elle tente de se réadapter. Sa sœur reste profondément affectée par cet événement.
Des aperçus stroboscopiques de surfaces domestiques victoriennes ainsi que d’ombres géométriques, transforment le monde physique en un rêve impressionniste. En parallèle, un spectre émerge des profondeurs du cinéma expressionniste allemand.
Dans les entrailles souterraines du British Museum repose un vaste trésor d’objets africains d’une grande valeur, rares et anciens. Le temps d’une journée, ils sont sortis pour la première fois de leurs coffres, révélant l’ampleur de ce qui fut volé par les troupes coloniales.